Première réunion du Club
Quelles sont les valeurs portées par notre club ? Quelles sont nos motivations et nos envies ? Quel est plus généralement l’esprit de notre groupe ? Voici les questions que nous nous sommes posées ce mardi 7 décembre pour la première réunion officielle du Club Après une vingtaine de minutes de brainstorming au tableau, nous nous lançons dans la réalisation d’une carte mentale pour résumer nos idées.
Le projet du Club
Cette année, nous allons participer à un projet sur les énergies avec la classe de première DNL physique-chimie de M. Yvan Corouge, du lycée Jean Macé.
L’objectif de ce projet est de réaliser en petit groupe une étude prospective autour d’une source d’énergie carbonées ou renouvelables. Il ne s’agit pas de dresser une liste des avantages et inconvénients de chaque type d’énergie mais de réfléchir autour des multiples facettes de la problématique énergétique, c’est-à-dire des contraintes techniques, économiques mais aussi sociales et environnementales. Chaque groupe choisira un mode de production d’énergie et s’appuiera sur des exemples précis pour faire son analyse.
Le projet se déroule sur plusieurs séances étalées entre décembre et février et à l’issue desquelles, nous présenterons notre travail à l’oral, ceci en anglais pour nos camarades français et l’inverse pour nous.
Séance 1 : brainstorming
Pour cette première séance, l’idée est surtout de faire connaissance, de cerner le sujet général et de définir des axes de recherche à approfondir par la suite. En bref, de poser les bases des séances à venir…
Nous nous rendons au lycée Jean Macé pour rencontrer les élèves de la section DNL (Discipline Non Linguistique).
Nous commençons à constituer des groupe selon nos thématiques d’étude (charbon, éolien, gaz de schiste etc.) puis à évoquer des pistes à approfondir par la suite.
Séances 2, 3 et 4 : place à la recherche
Pour cette deuxième séance, nous passons à la phase de recherche. Désormais, il s’agit d’affiner la problématique et de choisir des pistes d’étude à l’aide de cas concrets, étoffés d’exemples adaptés. Un exercice pas toujours facile !
Les bilans d'expérience
Polly
Notre projet
“Mon projet s’est concentré sur le sujet de la géothermie. C’est une énergie renouvelable puissante et ancienne. Elle présente beaucoup d’avantages mais le problème est que peu de pays disposent des conditions idéales pour exploiter cette énergie a une grand échelle. L’énergie vient du fait que le centre de la Terre soit à une température très élevée. Les centrales géothermiques utilisent ce phénomène. En fait, des tuyaux sont connectés sous le sol pour récupérer la chaleur. La chaleur devient utilisable, grâce aux turbines et aux générateurs qui transforment l’énergie en électricité. Il y a plusieurs façons de transporter cette électricité pour qu’elle arrive dans la maison. L’énergie géothermique n’émet pas de gaz a effet de serre et est totalement durable, car la chaleur de la terre est inépuisable.”
Impressions
“D’une point de vue linguistique, j’ai appris plus de mots nouveaux que ce que je pensais possible et ça me donne maintenant un beaucoup de vocabulaire, et particulièrement, du vocabulaire scientifique. D’une aspect social, normalement, je suis une personne qui préfère travailler seule. Mais, dans le cadre de ce projet, je me suis faite de nouvelles amies françaises. Je dirai que le plus grand challenge a été de parler pendant cinq minutes pendant l’oral, car j’ai trouvé que cette quantité de temps était courte. La science est un sujet que m’intéresse beaucoup alors, pour moi, c’était trop court, parce que j’avais beaucoup de détails à dire.”
Annika et Keevan
Le projet
Annika : “Keevan et moi avons fait un projet sur le gaz de schiste. Nous avons divisé le travail avec les élèves du Lycée Jean Macé en trois parties : scientifique, environnemental, et économique.”
Keevan : “Notre groupe s’est concentré sur la fracturation hydraulique dans la ville d’Alberta, au Canada. Annika et moi avons étudié la partie économique de ce sujet. Les autres dans mon groupe ont parlé de la façon dont la fracturation hydraulique fonctionne et des effets environnementaux.”
Annika : “Nous avons fait des recherches sur l’industrie du gaz de schiste comme les prix, les travailleurs, et les régions impactées.”
Keevan : “Moi, j’ai beaucoup parlé des travailleurs. Spécifiquement, il n’y a pas assez de travailleurs en Alberta qui peuvent faire de la fracturation hydraulique parce qu’il n’y a pas assez de personnes qui ont l’expérience nécessaire.”
Impressions
Annika : “Je trouve que j’ai appris encore plus de français en réalisant ce projet. Comme je travaillais avec les élèves français, j’ai beaucoup pratiqué mon français et j’appris quelques mots familiers que les ados utilisent mais que je n’entends pas souvent avec ma mère d’accueil ou à l’école. De plus, j’ai appris des mots scientifiques, environnementaux, et économiques que je n’utilise pas tous les jours mais qui sont très utiles en parlant du gaz de schiste. Deuxièmement, pour l’aspect social, je trouve que c’était très sympa de rencontrer des élèves français qui s’intéressent aussi à l’environnement et aux sciences ! Comme je n’ai pas des frères et sœurs d’accueil, c’était bien de parler avec des ados français et apprendre des mots qui sont plutôt décontractés. Je pense que le plus grand challenge a été de m’organiser avec les élèves de Jean Macé.”
Keevan : “Pour moi, le plus grand défi a été de parler d’un sujet très compliqué en français. Il y a beaucoup de mots spécifiques que je devais connaître pour ce projet. Après ce projet, je suis devenue plus à l’aise pour parler avec des jeunes français. Scientifiquement, j’ai aussi appris beaucoup. Plus spécifiquement, j’ai beaucoup appris sur la façon dont les pays comme le Canada équilibrent les avantages environnementaux et économiques des différentes sources d’énergie.”
Juliette
Projet et impressions
“Mon projet était sur les fermes éoliennes. J’ai choisi ce sujet car je ne savais pas grand chose sur ce sujet avant, et j’étais curieuse de savoir comment l’énergie du vent était transformée en électricité. J’ai bien aimé la collaboration avec mon groupe, de créer une diapo, et aussi un ‘script’ ensemble. Malheureusement j’avais de la fièvre le jour de ma présentation. Claire, une autre élève de SYA, a lu ma partie.
Je pense que j’ai beaucoup appris d’un point de vue scientifique, et c’était aussi super de faire le projet avec d’autres ados. C’est une bonne idée de rendre les devoirs plus intéressants en le faisant collaborativement avec des amis.”
Adriana
Projet et impressions
“Mon projet portait sur les biocarburants. Avec mon groupe, nous avons créé trois diapositives pour chaque thème : la composition des biocarburants, les aspects environnementaux et les aspects économiques. C’était bien organisée – nous avons parlé de l’impact de Clariant, une entreprise qui produit du biocarburant.
Cette expérience m’a beaucoup apporté du point de vue linguistique parce que j’ai dû parler pour chaque diapositive et trouver l’information pertinente en français. Du point de vue social, j’ai fait des efforts pour parler avec mes camarades français et d’apporter des nouvelles idées. Du point de vue scientifique, j’en ai appris sur la composition et le processus de fabrication du biocarburant et j’ai appris beaucoup de vocabulaire technique.”
